Paroles d’enfants – paroles de sagesse !
« Parfois, il y a quelqu’un qui joue avec un autre ami et donc le copain n’est pas content. Des fois on se fâche et on redevient amis. Ils se demandent pardon et redeviennent amis. »
(Jade, 10 ans)
« Dieu me fait penser au ciel et au soleil.
(René-Georges, 13 ans)
-La couleur de Dieu : le blanc.»
« Les personnes sont des beautés du monde car c’est Jésus qui nous a créés donc Jésus c’est une beauté du monde donc on est des beautés du monde. »
(Nolhamm, 7 ans)
« Il faut écouter les autres, pour les comprendre. S’écouter soi-même, écouter son corps. »
(Malo, 9 ans)
Poursuivons notre chemin de Carême…
« Quand tu es tourné vers Dieu, ne fais surtout aucun retour sur toi-même. Ne te demande pas où tu en es avec Dieu. La tristesse de ne pas être parfait et de se découvrir pécheur est encore un sentiment humain, trop humain. Il faut élever ton regard plus haut, beaucoup plus haut. Il y a Dieu, l’immensité de Dieu et son inaltérable splendeur. Le cœur pur est celui qui ne cesse d’adorer le Seigneur vivant et vrai. Il prend un intérêt profond à la vie même de Dieu, et il est capable, au milieu de toutes ses misères, de vibrer à l’éternelle joie de Dieu. Un tel cœur est à la fois dépouillé et comblé. Il lui suffit que Dieu soit Dieu. En cela même, il trouve sa paix, tout son plaisir. Et Dieu lui-même est alors toute sainteté. Car si Dieu réclame notre effort et notre fidélité, la sainteté n’est pas un accomplissement de soi, ni une plénitude que l’on se donne. Elle est d’abord un vide que l’on se découvre et que l’on accepte, et que Dieu vient remplir dans la mesure où l’on s’ouvre à sa plénitude.»
P. Eloi Leclerc (Sagesse d’un pauvre)
Commentaire de l’Evangile du 5ème Dimanche de Carême
La femme condamnée – Jean 8 (1-11)
Ce matin-là, comme sans doute bien d’autres fois, Jésus s’est rendu au Temple pour enseigner. Beaucoup de gens viennent l’écouter pour apprendre qui est Dieu et ce qu’est le Royaume de Dieu.
Or les scribes et les Pharisiens, des gens très cultivés qui observent la loi juive avec rigueur et l’applique de façon très stricte, amène devant Jésus une femme qui a été surprise en train de tromper son mari. Pour cette faute, la loi juive ordonne que les coupables soient mis à mort par lapidation.
Les Pharisiens savent bien que l’enseignement de Jésus n’est pas pour une application stricte de la loi juive mais pour témoigner de l’Amour du Père pour tout homme. Aussi veulent-ils piéger Jésus. Mais alors qu’on l’interpelle, Jésus se baisse et se tait. Il choisit le silence comme pour apaiser la violence de cette scène. On peut imaginer que cette femme a été jetée sans ménagement devant Jésus… Le silence interpelle quelquefois plus que toute répartie…Mais les Pharisiens insistent, ils veulent une réponse pour « coincer » Jésus. Alors, Jésus se relève et par une simple phrase les renvoie à eux-mêmes, à leur conscience : « que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre ». Puis Jésus se rebaisse, les laissant libre de leur choix face à leur conscience.
Les Pharisiens partent un à un car aucun d’entre eux ne se croyait sans péché. La femme se retrouve seule devant Jésus mais il ne la condamne pas. Il lui redonne sa dignité et ne l’enferme pas dans sa faute. Il lui dit « va » : ce mot sonne comme une délivrance, une renaissance ; il sous-entend « continue ta vie, ne reste pas prisonnière de ta faute, il te revient de ne plus y retomber désormais ».
Cet épisode nous montre que Jésus est venu apporter la vie, qu’il ne juge pas. Il aime tous les hommes avec leurs manques, leurs péchés. Son amour sans condition remet debout.
LES ELEMENTS DE LA SEMAINE 5
On récapitule !