La saison 2019 des camps ACE 49 se termine en beauté.
Les enfants, les jeunes et les animateurs sont heureux de leur séjour même si le soleil a tardé à venir. Que ça soit un premier camp ou le sixième, il y a toujours de nouvelles rencontres et des découvertes. C’est un temps de vacances qui permet de discuter, de jouer, de rire, de faire attention aux autres, de partager ses idées. Tristan nous a dit « j’ai découvert la joie d’être beaucoup ».
37 enfants de 6 à 10 ans ont été accueillis puis 30 jeunes de 11 à 14 ans.
L’équipe d’animation était composée de 7 animateurs et d’un prêtre.
Pour innover cette année, nous sommes allés dans le Petit Bois Chauvigné de Jallais.
Ce nouveau lieu a réjoui tout le monde ! Vivre et dormir dans la forêt cela permet plein de possibilités : grands jeux, cabanes, balades, cache-cache…
Ce fut aussi l’occasion de parler des arbres, de cette nature qui nous entoure.
« Les arbres sont plus intelligents que nous. Eux ils laissent des feuilles pour leurs descendants. Nous on laisse des déchets pour les descendants »
a partagé Leyla.
Une relation de confiance s’est vite installée entre les enfants et les animateurs. Les espaces décisionnaires et le lieu ont favorisé cette relation. Les jeunes ont osé proposer de nouvelles idées et ont eu confiance les uns en les autres lorsqu’il y avait un projet commun.
A l’ACE, nous pensons que les enfants ont besoin d’être accompagnés pour grandir et devenir des adultes. Ainsi, nous favorisons les espaces de parole, de décision, de relecture mais aussi les prises d’initiatives. La vie collective n’est pas toujours simple et cela demande parfois à trouver un consensus ou réaliser une régulation. Un jeune a dit « on pouvait faire un peu l’adulte ». L’objectif n’est pas de « zapper » leur enfance mais de les aider à se responsabiliser, à être acteur de leur propre vie. Ils font aussi le lien avec ce qu’ils vivent chez eux : « ici, on fait la vaisselle à la main et à plusieurs », « c’est trop bien les temps libres, il faut que je fasse ça chez moi »
Fabio nous donne le mot de la fin :
« Un camp ACE, ça ne se loupe pas, c’est impossible d’en louper un » !
Merci à Marina Veron, permanente de l’ACE 49, pour ce récit.