Rencontre avec deux responsables de l’ACE de Vendée

Jean-Michel Rautureau est président de l’association départementale de l’ACE-Vendée depuis trois ans. Quant à Céline Dagorne, responsable de club à Montaigu, elle soutient activement l’association comme secrétaire depuis cinq ans. Rencontre avec ces deux adultes engagés qui apportent leur pierre activement pour soutenir les 17 clubs vendéens.

L’ACE de Vendée, ce sont 17 clubs, une centaine d’enfants qui se retrouvent et une quarantaine de bénévoles qui les soutiennent. Les clubs se répartissent sur 6 secteurs : La Roche-sur-Yon, Challans, Montaigu, Chantonnay, Fontenay-Le-Comte et Les Herbiers. L’association départementale est conduite par Jean-Michel Rautureau et les 8 membres du comité diocésain dont Céline Dagorne, une maman de 38 ans qui est à la fois secrétaire et responsable de club.

ACE Vendée
Le club des Herbiers
« Les requins et les dauphins magiques »

« Nous comptons beaucoup sur les jeunes mamans pour soutenir le mouvement. Profitons-en, car il reste encore des parents qui ont connu l’ACE et qui veulent continuer à la faire vivre ! C’est le cas de Céline dont je connais bien l’enthousiasme à faire vivre le mouvement. » explique Jean-Michel Rautureau. « Je suis heureux de voir deux nouveaux clubs portés par des parents qui ont fait de l’ACE dans leur enfance sur le secteur des Herbiers. »

Le comité diocésain de l’ACE se compose de neuf personnes. « Il est important d’avoir une équipe qui porte le mouvement. C’est une richesse qu’il faut entretenir. Certains d’entre-nous au comité n’accompagnons pas de club. Etre responsable de club ACE, cela demande du temps (la préparation, le temps de club, les rencontres de responsables). Je suis très reconnaissant de tout ce que font les responsables de club car c’est une tâche importante. »

S’engager pour répondre à un appel à la mission

Jean-Michel Rautureau ACE-vendee 85

L’histoire de Jean-Michel Rautureau comme celle de Céline Dagorne remonte à quelques années. Jean-Michel nous raconte : « Mon histoire en ACE a démarré vers 1973 quand deux copains sont venus me chercher pour être responsable de club. Pendant 5 ans, j’étais responsable de club. Ensuite l’armée a interrompu ce parcours. Plus tard, j’ai accompagné trois équipes en JOC, durant une dizaine d’années, des Triolos faisant le passage en JOC. En 2017, l’aumônier diocésain me demande d’être président de l’ACE de Vendée. Je me sentais alors un peu vieux pour un mouvement d’enfants, mais il recherchait aussi quelqu’un avec du temps disponible. J’ai réfléchi à cet engagement avec mon équipe ACO et nous avons conclu l’importance que l’ACE continue sa route dans notre diocèse. Je me suis rappelé les paroles de notre évêque, Monseigneur Garnier : si tu n’as pas de bonnes raisons de dire non, alors, va ! 

L’ACE a une place originale et indispensable à la vie de l’Eglise, avec une pédagogie différente de celle d’autres mouvements. La place du jeu, donner la parole aux enfants, c’est unique et j’y crois beaucoup pour les aider à s’épanouir. Servir la vie et la rencontre de Jésus Christ reste ma ligne de conduite dans ma vie de chrétien ! 

Quant à Céline, elle a baigné dans l’ACE une partie de son enfance : « J’ai fait de l’ACE de mes 6 à mes 12 ans : Perlin, Fripounet, Triolo, j’ai dû arrêter quand j’ai eu douze ans environ. A 16 ans, j’ai été responsable de club durant deux années. Ce n’est qu’en 2007 que j’ai repris un club. Interruption en 2009 puis j’ai repris en 2011. Aujourd’hui j’ai mon club et je parraine une responsable pour un autre club. Ce sont les enfants qui nous donnent la force d’avancer. L’ACE propose une pédagogie qui leur permet l’écoute et de trouver leur place d’enfant. C’est ce que j’ai ressenti comme enfant qui m’a donné confiance en moi et permis de me rendre compte de ce que je pouvais faire une fois adulte. Les responsabilités que l’on nous confiait ont beaucoup compté. J’ai toujours été une enfant timide, et la possibilité de parler librement sans être jugée était une chose importante. Je suis heureuse de pouvoir offrir cela à mon tour aux enfants. »

Rencontre ACE La Roche-sur-Yon en partenariat avec l’UNICEF lors des 30 ans de la CIDE

La mission de l’ACE auprès des enfants de Vendée

ACE Vendée
Une « Crèp’Party » et une fête du jeu, le 29 février 2020 aux Herbiers

Selon le président de l’ACE 85, la première des attentions est de faire vivre l’association, en étant en lien avec l’équipe nationale, en participant à l’assemblée générale nationale de l’ACE à Paris.

« C’est notre rôle de faire le lien entre le national et le local. Nous avons beaucoup de chances d’avoir à notre disposition des moyens donnés par le national ; il faut que ce soit porté jusqu’aux responsables des clubs et aux enfants. »

En effet, Jean-Michel se réjouit que les enfants soient impliqués dans le choix des résolutions : « Nous avons vécu une démarche démocratique intéressante avec des élections au niveau de la Vendée pour le dernier Conseil national des Enfants. Quand on donne la parole aux enfants, ils la prennent. Ce n’est pas rien d’être à l’écoute de leurs souhaits ! »

Cette éducation positive dans laquelle s’inscrit la pédagogie de l‘ACE, Céline Dagorne s’en réjouit : « C’est un grand atout pour l’ACE que l’éducation positive soit dans l’air du temps. Cela répond aux attentes des jeunes parents… »

Les temps forts de Vendée au sein du département et avec les départements voisins

En Vendée, il y a chaque année les fêtes de lancement en septembre sur les secteurs auxquelles une attention particulière est accordée pour relancer les clubs. En octobre, l’assemblée générale avec le lancement des responsables au niveau du diocèse, puis les récollections pour les Perlins, Fripounets et Triolos. Deux camps viennent clôturer l’année mais « cet été 2020, les camps n’auront malheureusement pas lieu, en raison de la pandémie. Nous réfléchissons à remplacer ces camps par une journée conviviale, un pique-nique ou une sortie fin août. » raconte Jean-Michel qui apprécie également les temps partagés et le travail fait en commun avec des associations (L’UNICEF et le Festival des solidarités) ou d’autres mouvements ou services d’église (le MEJ, le caté). « Nous nous enrichissons aussi de ce qui se vit au niveau régional, sur les départements voisins. Nous avons vécu notre session régionale en mai dernier. L’ACE du Maine-et-Loire avait préparé cela très sérieusement. Nous avons partagé nos expériences et commencé à mutualiser notre travail pour trouver des finances, préparer les camps… ménager nos forces pour peut-être consacrer plus de temps à créer de nouveaux clubs.

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