Journée mondiale du refus de la misère 2021 : cap sur la dignité et droits devant !

Je rappelle que demain sera célébrée la Journée du refus de la misère. La misère n’est pas une fatalité : elle a des causes qu’il faut reconnaître et combattre pour honorer la dignité de tant de frères et sœurs, à l’exemple des saints.

Pape François

C’est la rentrée et les enfants se préparent ensemble à vivre cette année encore une belle journée mondiale du refus de la misère. Comme lors des éditions précédentes, elle se traduira par diverses manifestations en amont, des animations en milieu scolaire et des débats et temps d’échanges. En point d’orgue bien sûr la traditionnelle fête ouverte à tous le 17 octobre prochain sur l’esplanade du Trocadéro et des rencontres festives partout en France où adultes et enfants se mobiliseront :

  • Des tables-rondes les 11 (« Vieillissement et grande pauvreté : comment refuser l’indignité ? »), 18 (« Jeunes et Pouvoir d’agir : comment accéder à l’autonomie en situation de pauvreté ? ») et 25 septembre (« Écologie et Grande pauvreté : comment passer du geste individuel au mouvement social ? »),
  • Des journées d’interventions en milieu scolaire au long des mois de septembre et octobre dans les établissements scolaires qui le souhaitent,
  • Une grande agora « Dignité et pouvoir d’agir » le 16 octobre à la Maison de la Radio,
  • La journée tout public le 17 octobre sur l’esplanade du Trocadéro (et dans de nombreuses villes identifiées par une carte interactive.

Une dynamique collective de grande envergure

Afin de coordonner cette belle initiative, une équipe de bénévoles venus de plusieurs associations (dont l’ACE) et de permanents, hébergés au siège d’ATD-Quart Monde, s’investit au quotidien pour faire connaître l’événement, proposer des outils adaptés, faire le lien entre les différents partenaires et permettre à chacun de s’approprier la thématique de cette année : « Cap sur la dignité et droits devant ! ».
Parmi eux, nous retrouvons Michel Besse, un fidèle de l’ACE qui donne une fois encore un éclat d’évangile aux valeurs de l’éducation populaire :

« Après une année très éprouvante pour beaucoup de familles qui ont particulièrement souffert humainement et financièrement, de la pandémie, cette journée du 17 octobre va être une bouffée d’oxygène ! C’est aussi une super œuvre collective d’associations et d’individus de tous horizons qui la préparent ensemble. L’an dernier, en France, 120 villes et 470 écoles se sont mobilisées pour trouver des moyens à leur portée de refuser la misère. On espère que d’autres rejoindront le mouvement cette année ! »

S’outiller pour agir

D’ailleurs, le collectif de 63 associations et ONG – dont fait partie la Fédération nationale de l’ACE – n’a pas lésiné sur les moyens pour rejoindre le plus grand nombre avec une boite à outils particulièrement bien fournie :

Le livret pédagogique permettra aux groupes d’enfants et de jeunes de partir en voyage en compagnie d’Ode et Yssée, deux amis et leur petit poisson Olef (pour Osons la liberté, l’égalité et la fraternité !) à la découverte d’autres enfants à travers le monde qui ont choisi de s’engager pour refuser la misère à leur niveau. A leur tour, ils pourront construire une grand-voile tissée de propositions et de souhaits des enfants pour que les plus pauvres puissent exercer leur pouvoir d’agir. A déployer sur la place du village ou de la ville, sur les parvis des mairies comme des églises !

A Bordeaux, une victoire des enfants contre la stigmatisation

A découvrir dans le livret pédagogique, cette belle initiative d’enfants qui ont mis en œuvre leur pouvoir d’agir au service des plus pauvres !

Un écolier avait dans ses jeux une figurine Playmobil qui représentait un homme sans abri, il était mal habillé, mal rasé, avec une bouteille d’alcool à la main. L’enfant a dit « Je ne trouve pas normal que Playmobil fasse ça, je connais un monsieur qui vit dans la rue et qui n’est pas comme ça, et qui n’est pas heureux ». Avec ses copains, l’enfant a décidé d’écrire au fabricant de jouets pour lui demander de retirer cette figurine, ce que le fabricant a fait.

Pour Michel Besse,

« les mouvements d’éducation populaire comme l’ACE doivent s’en emparer et le porter dans les rencontres de clubs et au-delà ! A titre personnel, je suis particulièrement impatient de vivre cette journée du 17 octobre pour retrouver le plaisir d’être ensemble après une année off et renouer avec les familles en très grande pauvreté qui ont été encore plus isolées par la crise sanitaire. Les seuls mots d’ordre seront de se rencontrer et de retrouver le sourire ! »

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