Une ancienne de l’ACE, Vanessa Duremord, a participé à Pékin Express

Vanessa Duremord habite à Campuac, sa ville natale du Nord-Aveyron. Pour cette jeune femme qui a connu l’ACE durant quelques années, « découvrir les beautés du monde », c’est dans sa nature ! Elle qui aime voyager à pied comme voyager depuis chez elle en accueillant des hôtes sur son canapé. L’hiver dernier, son audace l’a conduite jusqu’à participer à Pékin Express qui restera une des grandes aventures de sa vie !

As-tu participé à l’ACE étant enfant ?

Vanessa Duremord : « Je me souviens avoir été Perlin ! Je participais aux journées ACE entre mes 8 et mes 15 ans environ. L’ACE, c’était quelques journées dans l’année que j’attendais avec impatience. J’allais parallèlement au caté, mais je trouvais que l’ACE rendait la religion plus gaie et plus ludique.  J’aimais beaucoup les activités qu’on y faisait : arts créatifs comme la peinture sur tissu ou la réalisation de fresques collectives. En revanche, je n’ai jamais fait de camp car je partais en vacances avec mes parents à la période des camps… Pour moi, l’ACE a été un vrai bonheur. Je me rappelle bien de deux animateurs, Gilles et Catherine, qui se donnaient beaucoup pour les enfants. Ils vivent leur engagement avec passion. Ce sont eux qui m’ont donné le goût de l’ACE ! »

A.C.E : Qu’est-ce que l’ACE t’a apporté ? Y a-t-il une valeur que tu y as particulièrement reçue ?

Vanessa Duremord : « Parmi les valeurs que j’ai reçues à l’ACE, il y a l’ouverture d’esprit sur le monde et le respect de la diversité du monde. L’ACE nous apprend également à dire merci, à partager, à passer des moments conviviaux. Cette ouverture m’a amené à voyager et à partager… depuis chez moi. Je suis inscrite sur le Couch’surfing depuis quelques années. J’accueille des gens, souvent des pèlerins sur la route de Saint-Jacques. C’est un moyen de faire de belles rencontres avec des Anglais, des Polonais, des Russes… »

A.C.E : « Explorer votre beauté du monde » : est-ce inné chez toi ?

Vanessa Duremord : « Petite, je partais en camping avec beaucoup d’intérêt. Je ne pleurais pas de quitter mes parents ! J’ai tellement envie de découvrir le monde et ses beautés : les traditions, les cultures, la gastronomie. J’étais nulle en géographie mais j’ai appris où se situait chaque pays en voyageant ! Dans chaque coin du monde visité, j’ai toujours rencontré des gens qui m’aident sur la route alors qu’ils ne me connaissent pas ! Il y a trois ans, j’ai entrepris le chemin de Saint-Jacques que je fais partie par partie. C’est un chemin spirituel qui permet de faire le vide en soi, et de réfléchir. Je me souviens d’un jeune, Alexandre, qui avait entrepris le pèlerinage depuis le Puy-en-Velay. Lui, il partait plus tôt le matin mais je le rejoignais dans la journée. Il cherchait ce qu’il voulait faire de sa vie : j’étais certaine que ce chemin allait l’aider à trouver sa voie. Je l’ai encouragé à aller jusqu’au bout et à m’envoyer une photo de lui devant la célèbre cathédrale de Saint-Jacques ! Et il y est parvenu ! Son périple l’a aidé à prendre confiance en lui et l’a valorisé. C’est vraiment cela que peuvent apporter de telles aventures ! »

Tu as candidaté pour Pékin express, de ton initiative. Qu’est-ce qui te motivait ? 90 000 candidatures déposées : quel a été ton « plus » ?

Vanessa Duremord : « C’était un de mes rêves de participer à Pékin Express… Je me suis donné les moyens pour aller à Paris pour passer les castings et les étapes de sélection. Je pense que c’est pour ma simplicité et mon naturel que j’ai été prise, pour mon côté atypique peut-être aussi. Gilles, responsable de l’ACE dans l’Aveyron, m’a dit que j’avais été la même à la télé qu’en vrai ! Je ne vois pas d’intérêt à suivre la mode. Je fais ma vie, que cela plaise ou non : l’essentiel est que je sois en accord avec moi-même ! Le tournage de l’émission a eu lieu entre août et septembre 2021. Il a fallu garder le secret de ce qu’il s’était passé durant 6 mois jusqu’à la diffusion de l’émission ! »

Quelles qualités faut-il pour faire Pékin express ?

Vanessa Duremord : « Dans cette aventure, c’est le mental qui prime sur le physique. Parfois on voit tout le monde partir et nous on est encore au bord de la route… Moralement, c’est un peu dur. Pour l’épreuve des tapis : il ne fallait pas réfléchir mais simplement avancer petit à petit… et être patient ! »

Pékin Express t’a conduite au Kirghizistan : quels souvenirs en garderas-tu?

Vanessa Duremord : Le nom même du Khirgizistan m’était inconnu ! Pourtant, c’est un pays sublime. Cette découverte a été un grand émerveillement. J’étais contente de participer à faire découvrir ce pays aux gens qui ont suivi à la télé. Les lacs, les montagnes, les chevaux sauvages… La générosité des gens y est partout présente. » 

Ton aventure à Pékin Express s’est arrêtée à la 3e étape avec le renoncement de votre coéquipier Etienne. Qu’as-tu fait ensuite ?

Vanessa Duremord : « J’avais posé plusieurs semaines de vacances pour pouvoir faire Pékin Express. Quand cette aventure s’est interrompue, j’ai eu envie de continuer mon voyage… et j’ai pris la direction de l’Albanie. Une grande marche dans les Alpes albanaises. 1000 m de dénivelé pour monter puis 1000 m pour redescendre avec un sac à dos de 7 à 8 kg. J’ai rencontré un guide des Montagnes qui avait un cheval et qui portait les sacs des touristes. J’ai préféré aller au bout, seule avec mon sac. A l’arrivée, j’ai eu une grande sensation de joie, de satisfaction d’avoir réussi, d’avoir été au bout… je ne pensais pas arriver jusque-là ! »

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