C‘est autour de cette interrogation qu’une soixantaine de diacres et épouses, en monde ouvrier et milieux populaires, se sont retrouvés à Merville (Nord) pendant 3 jours le week-end du 1er mai. Yves Brisciano, diacre et membre de l’équipe nationale d’aumônerie diversifiée de l’ACE, revient sur les enjeux de cette belle rencontre pour nos mouvements, pour l’Eglise et pour le monde.
Partenaires de la Mission ouvrière, et attachés à vivre leur mission dans les périphéries de notre monde, les diacres sont soucieux de vivre de l’Évangile au cœur de leurs réalités ordinaires : famille, quartier, travail, vie associative, syndicale et politique… Soucieux d’être toujours présents aux autres, et particulièrement aux plus petits, désireux de célébrer les joies et les peines de ce peuple de Dieu dans lequel ils vivent, c’est d’une espérance de paix, de fraternité, de solidarité qu’ils veulent être témoins pour tous. Pendant cette rencontre, les diacres en monde ouvrier et milieux populaires ont donné la parole aux autres partenaires de la Mission ouvrière. Membre de l’équipe nationale de l’aumônerie diversifiée de l’ACE (et diacre), j’ai pu témoigner de l’importance de leur mission, en particulier auprès des plus petits.
Cette espérance pour demain, ils la vivent aussi aujourd’hui dans leur écoute des enfants avec cette attention toute particulière à ceux qui ont du mal à être rejoints et nous leur en sommes particulièrement reconnaissants. En effet, beaucoup d’entre eux, beaucoup d’épouses, ont accompagné et accompagnent encore des clubs ACE, ils et elles sont toujours attentifs à vivre le ministère diaconal et baptismal au service de la Parole. Ils permettent justement à ces enfants (du latin Infans, ceux qui n’ont pas la parole dans la Bible) de prendre la parole car quel que soit leur âge, leur condition sociale, leur foi, ces enfants ont tous quelque chose à dire, à témoigner ! Ces enfants sont avant tout « des visages qui nous touchent et non pas des dossiers », pour reprendre les mots du Père Olivier Leborgne, évêque d’Arras, venu témoigner de sa rencontre avec les migrants de Calais.
Oui, les enfants et particulièrement les plus petits d’entre eux, ont quelque chose à nous dire, ils sont notre espérance pour demain ! Merci à tous les diacres, et à leurs épouses, d’être de ces sentinelles. Merci pour leur écoute et leur soutien pour qu’il ne manque personne autour de la table.
L’ACE leur souhaite une bonne continuation !