Être en état permanent de mission auprès des enfants !

©Vatican.va
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« Être en état permanent de mission. (…) Il suffit de vivre la vie comme elle vient, de vivre de manière missionnaire les gestes les plus habituels… »

(Pape François)

Suite au Synode des évêques sur le thème de la jeunesse, la foi et le discernement vocationnel de 2018, le Pape François s’est adressé aux jeunes et à tout le peuple de Dieu dans Christus Vivit. Il invite les chrétiens à mettre en œuvre une pastorale populaire pour rejoindre les « jeunes qui n’ont pas grandi dans des familles ou des institutions chrétiennes. (…) Il est très important de susciter une “pastorale populaire des jeunes”, qui ait un autre style, d’autres temps, un autre rythme, une autre méthode. (…) [Les jeunes] réclament la possibilité d’être davantage protagonistes dans des activités où ils font quelque chose pour les gens. » Ces propos ont encouragé l’ACE à poursuivre sa mission particulière auprès des enfants de milieux populaires.

L'ACE poursuit sa mission auprès des enfants

Laisser les enfants être des « agents de la pastorale de la jeunesse »

La joie, les périphéries, l’éducation de la volonté, la mission de chacun, la pastorale de l’enfance… tout cela rapproche les visions du père Courtois -un des pères fondateurs du mouvement Cœurs Vaillants, dont l’ACE est héritière- et du pape François. Pour que tout cela se fasse, le pape François en appelle à la mission et au témoignage : « Les laïcs peuvent « rendre visible » le Christ aux autres par le témoignage de leur vie « rayonnant de foi, d’espérance et de charité ».

Notre démarche de mouvement rejoint les propos du Pape François qui nous invite à

« … susciter une “pastorale populaire des jeunes”, qui ait un autre style, d’autres temps, un autre rythme, une autre méthode. »

L'ACE poursuit sa mission auprès des enfants

En réponse à l’appel du pape et compte tenu des circonstances actuelles, l’ACE s’accroche plus que jamais à sa raison d’être et poursuit le travail auprès des enfants de milieu populaire, et dans le rural, dont les familles fragilisées subissent la crise.

Comme le Père Courtois qui croyait que les enfants étaient apôtres des enfants, le Pape François compte également sur eux pour évangéliser leurs copains : « Les jeunes eux-mêmes sont des agents de la pastorale de la jeunesse, accompagnés et guidés, mais libres de rechercher de nouveaux chemins avec créativité et audace. » (Christus Vivit §203) Pour ce faire, le pape François invite les adultes à laisser de la liberté aux jeunes.

Préparer chaque enfant à sa mission et accompagner le discernement

Le Pape François
© Unsplash | Ashwin Vaswani

Toute personne humaine est appelée à conduire une mission : « Nous sommes appelés par le Seigneur à participer à son œuvre créatrice, en apportant notre contribution au bien commun à partir des capacités que nous avons reçues. (…) Il ne s’agit pas de s’inventer, de se créer spontanément à partir de rien. (…) Le sujet n’est pas seulement de faire des choses, mais de les faire avec un sens, avec une orientation. » (Christus Vivit, §253 et §257)

Le pape François invite à éduquer les jeunes à l’engagement social par la mise en place concrète d’actions :

« L’engagement social est un trait spécifique des jeunes d’aujourd’hui. A côté de certains qui restent indifférents, il y en a beaucoup d’autres qui sont disponibles pour des initiatives de volontariat, de citoyenneté active et de solidarité sociale. (…) L’engagement social et le contact direct avec les pauvres demeurent une occasion fondamentale de découverte et d’approfondissement de la foi et de discernement de sa propre vocation. » (Christus Vivit §170)

La vocation ce n’est pas seulement être prêtre ou religieuse. C’est répondre de manière personnelle, avec ses talents et sa personnalité, au besoin d’autres personnes : « Quand il s’agit de discerner sa propre vocation, (…) Il ne faut pas commencer par se demander où l’on pourrait gagner le plus d’argent, (…) mais se demander : Est-ce que je me connais moi-même, au-delà des apparences et de mes sensations ? Est-ce-que je sais ce qui rend mon cœur heureux ou triste ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? Comment puis-je servir au mieux et être plus utile au monde et à l’Eglise ? (…) ; Est-ce que j’ai les capacités nécessaires pour assurer ce service ? … » (Christus Vivit §285)

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