Ricochet N°154 & Vitamine N°219 : les 5 choses qu’on a apprises

L’Avent, le temps de l’attente, le temps du coeur

Emportés par la frénésie des fêtes de fin d’année et lancés à une vitesse folle dans les préparatifs de Noël, on en oublie parfois de prendre le temps et on passe à côté de l’essentiel.
Le temps de l’Avent, qui signifie dans son origine latine : l’arrivée, la venue nous oblige à nous arrêter, à souffler…
La notion du temps est souvent très abstraite pour un enfant. Le fait d’égrainer le temps jusqu’à la célébration de la naissance de l’enfant Jésus, grâce à un calendrier de l’Avent, va lui permettre d’acquérir de la patience. Il ouvrira chaque jour une fenêtre même si l’envie ne lui manquera pas de toutes les ouvrir en une seule et unique fois, de manière immédiate. Il ne va pas avoir tout, tout de suite, mais bien au contraire, il va acquérir cette faculté d’attendre, ce qui va susciter en lui le désir de connaître le contenu des fenêtres à venir.
Chaque fenêtre ouverte une à une par l’enfant et ceux qui l’entourent va finir par devenir un véritable fil rouge jusqu’au 25 décembre et recréer un lien invisible aux expériences vécues de nos vies faites de zapping et de courses contre la montre.

Spirituellement, cette période de l’Avent va permettre à l’enfant, accompagné de ses parents, ses frères et soeurs, ses copains de club, de vivre une petite catéchèse pas à pas. La simplicité de la naissance du Sauveur pour les chrétiens, incarné par un nouveau-né pauvre donne le ton de l’Avent.
Cette période invite chacun à simplifier sa vie à l’image du nouveau-né de la crèche mais aussi à être dans l’accueil et la solidarité. Cela passera par de petites attentions à nos proches, par la fabrication de menus présents, en portant tout
particulièrement un regard aiguisé et tendre envers les plus petits, les plus isolés, les plus fragiles.

Il est un temps qui nous est offert, un temps à part, un temps hors du temps dont nous devons nous saisir avec un regard d’enfant !