Isabelle Goupillon rejoint l’aumônerie nationale de l’ACE.

L’aumônerie nationale de l’ACE a accueilli une laïque aux côtés du Père Aurélien. En juillet dernier, Isabelle Goupillon a répondu favorablement à l’appel que lui ont adressé les évêques de France. Catéchiste et bricoleuse, celle qui a également été permanente de l’ACE avant d’en devenir administratrice nationale, entend mettre ses compétences au service des enfants et des responsables de l’ACE.

Au service des enfants à travers le catéchisme & l’ACE depuis 40 ans

Isabelle Goupillon ACE
Isabelle Goupillon

Née dans le Nord, Isabelle Goupillon était abonnée au magazine Perlin, Fripounet puis Âme vaillante bien qu’elle ne faisait partie d’aucun club. Avec leurs revues, l’esprit des Cœurs vaillants et Âmes vaillantes touchait de nombreux enfants qui ne faisaient pas partie du mouvement.

Jeune mariée, Isabelle Goupillon a rapidement accepté de devenir catéchiste. Puis, avec ses trois enfants, elle a accompagné l’éveil à la foi, le catéchisme et l’aumônerie. Dans les années 1990, elle deviendra même permanente en catéchèse. « Au bout de sept ans, j’ai préféré quitter cette fonction, par peur de « tourner en rond ». C’est à ce moment-là que l’on m’a proposé l’ACE. » C’est ainsi qu’Isabelle est devenue permanente de l’ACE dans le diocèse d’Evry. «  J’ai ainsi découvert l’ACE que je ne connaissais pas, son fonctionnement sur le terrain puis au niveau de la région. Au bout de deux mandats comme permanente en Essonne, mon mari étant en retraite, nous avons déménagé en Bretagne. C’est à ce moment-là que j’ai été appelé à rejoindre le conseil d’administration national de l’ACE auquel j’ai participé pendant six ans. Là j’ai pu me rendre compte de ce que représentait la Fédération de l’ACE. Appelée plus récemment par Monseigneur Marc Stenger, je viens de rejoindre l’aumônerie nationale de l’ACE. »

Pour Isabelle, l’ACE a toute sa place dans l’époque actuelle !

Isabelle tient un stand de fabrication cerfs volants

Que l’ACE a toute sa place dans l’époque actuelle, Isabelle en est convaincue ! « La proposition de l’ACE est plus que jamais d’actualité. J’ai été longtemps catéchiste ; en découvrant l’ACE, j’ai réalisé qu’elle pouvait être une autre porte d’entrée dans la proposition de la foi. Bien des familles ne viennent plus à l’église, ni n’inscrivent leurs enfants au caté. Pourtant, leur vie est en accord avec l’Evangile. L’ACE peut être une autre façon de faire découvrir l’Evangile à ces enfants, différemment de la catéchèse traditionnelle. Les enfants sont invités à prendre toute leur place dans leur vie et à découvrir que ce qu’ils vivent à parfois quelque chose à voir avec l’Evangile. » C’est une autre façon de proposer la foi qui donne du fruit, comme en témoigne Isabelle : « Lorsque j’étais en Essonne, les enfants des clubs n’étaient pas toujours catéchisés ni même baptisés. Certains ont demandé le baptême. Certains enfants étaient musulmans et leurs parents acceptaient qu’ils viennent en club car ils reconnaissaient que les valeurs catholiques étaient bonnes. »

« A l’ACE, j’ai surtout connu des enfants qui n’avaient que l’ACE comme activité. C’était souvent des enfants de familles qui avaient des difficultés sociales auxquels l’ACE apportait une bouffée d’oxygène. » raconte Isabelle qui, durant ces années où elle travaillait dans l’Essonne, était en lien avec la Pastorale des Cités. « Les mamans venaient systématiquement aux sorties-rallyes que nous faisions dans Paris ou ailleurs. Cela les sortait de leur milieu de cité, de tout cet environnement confiné. Quand bien même elles n’habitaient pas loin de Paris ou de certains lieux intéressants, elles n’avaient jamais l’occasion de s’y rendre… »

Habile de ses mains, Isabelle s’adonne à de nombreux travaux manuels…

Les activités créatives ont une place importante à l’ACE ! Cela tombe bien, car Isabelle Goupillon n’est pas en reste côté manuel ! Costumes de danse, fabrication de cerfs-volants, bricolage papier (scrapbooking, origami et pliages divers, découpage, etc.) et même tricot : Isabelle s’adonne volontiers aux loisirs créatifs. « Ma fille est professeur de danse classique et me charge de coudre les costumes de ses élèves. Mon mari quant à lui est mordu de cerfs-volants. Je vais donc avec lui sur les festivals et souvent je m’occupe de stands où les enfants viennent fabriquer leur propre cerf-volant… » Cette ancienne technicienne de laboratoire en mesures physiques a su mettre ses talents au service de la foi à l’Action catholique des enfants comme dans les paroisses où son mari et elle étaient engagés : préparations et animations liturgiques, accueil, préparation des jeunes de 5e et 4e à la Confirmation…

Aujourd’hui grand-mère, Isabelle apprécie les moments partagés avec sa petite fille de 5 ans. « C’est un vrai régal de l’initier au bricolage, lire des histoires ou lui en raconter, l’emmener observer un tas de choses au bord de la mer ou même quelques fois simplement dans le jardin. Parfois, il m’arrive de jouer à la marchande ou à la dinette avec elle ! » raconte Isabelle qui laisse tout pour consacrer son temps à ses petites filles lorsqu’elle les garde.

Une nouvelle mission pour accompagner la spiritualité dans le club et les temps forts de l’ACE

C’est en juillet dernier qu’Isabelle a été appelée par Monseigneur Marc Stenger, évêque de Troyes accompagnateur des mouvements.
« J’ai accueilli cet appel avec une grande joie. C’est l’occasion de continuer à servir l’ACE, mais d’une façon nouvelle ! L’engagement que je prends, c’est d’être plus attachée à la vie courante et très concrète du mouvement et de déployer le projet de l’ACE en étant proche des aumôniers et accompagnateurs/trices sur le terrain. Un propos du Pape François dans Christus Vivit m’a beaucoup interpelée. Il encourage les jeunes à « allumer des étoiles dans la nuit d’autres jeunes. » Pour cela, les temps spirituels revêtent beaucoup d’importance. C’est le moment par exemple où l’on peut suggérer aux enfants de réfléchir à ce pourquoi ils disent merci, chacun à leur façon selon leur foi. Pour ceux qui ne sont pas croyants, ils peuvent exprimer leur joie suite à ce qu’ils ont vécu. Cela permet de relire et d’intérioriser ce qui a été vécu dans une rencontre de club, un temps fort, une journée ensemble. »

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