Assemblée générale 2024

C’est une belle assemblée générale qu’ont vécue les membres de l’ACE, élus des associations départementales, permanents et partenaires associatifs, ce samedi 4 février. La forte participation, tant en présentiel qu’en visio, a permis de beaux échanges et une émulation porteuse pour l’élaboration prochaine des nouvelles orientations du mouvement qui seront votées à la prochaine assemblée générale. Responsables de longue date ou nouvellement investis, porteurs des réalités des quartiers populaires ou du monde rural, pour tous, l’optimisme est de mise face aux réalisations des enfants présentées dans le rapport d’activité de la Fédération nationale.

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Entraînés par la guitare et la voix chaleureuses de Laurent Grzybowski, auteur de la chanson et du clip d’année « Finis les blablas », les participants sont entrés dans cette rencontre la joie au cœur, en communion avec les enfants qu’ils représentaient. La présentation des rapports statutaires a suscité de sains débats et initié de nouvelles réflexions qui seront mises en œuvre dans les prochains mois au sein du Conseil d’administration, renforcé de quatre nouveaux membres.

Les nouveaux administrateurs de la Fédération nationale

Ils sont quatre, d’âges, de régions, de cultures et de spiritualités différentes. Ils nous partagent un peu de leur histoire et de leurs motivations à s’investir au CA de la Fédération nationale de l’ACE.


Pauline Blondeel

Pauline vient de la petite ville de Crochte dans le Nord et elle a 27 ans. Elle travaille comme chargée de mission « Développement agricole et circuits courts » au Parc naturel régional Scarpe Escaut. Son parcours a été très imprégné par l’ACE comme elle en témoigne.

« D’abord « jeune » en club ACE, j’ai ensuite été responsable d’un club sur la zone des Flandres pendant quelques années avant de passer le relai lorsque j’ai quitté la région pour mes études. J’ai également été engagée au MRJC, dont j’ai fait partie du Bureau pour la zone de Lille. J’ai enfin été animatrice lors de camps ACE et MRJC. Depuis deux ans, je fais maintenant partie du Comité diocésain pour l’ACE de Lille. Une place qui me plait, me permet d’avoir des nouvelles des clubs ACE du secteur, de préparer certains évènements et participer à d’autres, mais aussi de faire des propositions pour l’évolution de l’ACE.

Ces différentes missions, qui sont mes seuls engagements en Église, m’ont fait et me font toujours grandir et me permettent de rester impliquée dans des mouvements qui me tiennent à coeur. Festival pour la Paix du MRJC, Rencontres européennes de Taizé… : je suis très attachée aux territoires dans lesquels je vis (et je bouge souvent) alors je participe au maximum aux évènements qui y sont proposés pour rencontrer d’autres habitants et explorer d’autres lieux. Aujourd’hui, dans les deux paroisses que je fréquente, celle où je vis et celle de mes parents, j’aime partager les fruits de ces engagements en écrivant dans le journal paroissial ou en témoignant lors de célébrations.

L’ACE est un mouvement qui m’a fait grandir et dans lequel je prends toujours plaisir à m’investir. Aujourd’hui membre du CD, c’est l’occasion pour moi de rester connectée avec l’ACE. Les enfants sont une source inépuisable d’inspiration auxquels nous avons de nombreuses choses à transmettre : des valeurs de vie, de foi, de lien aux autres et à la terre. Nous avons également beaucoup à apprendre d’eux. Participer au CA de l’ACE me permettra de représenter l’ACE du Nord au niveau national, mais aussi participer à l’évolution du mouvement, en préservant sa pédagogie et sa philosophie. Ce sera une façon d’agir pour les enfants tout en remerciant ceux qui m’ont précédée et m’ont permis de vivre de beaux moments en ACE. »


Virginie Héricher

Virginie est tombée dans la marmite des mouvements il y a bien longtemps. À 49 ans, elle travaille comme secrétaire médico-sociale et multiplie les engagements de toutes natures depuis sa commune de Gerville, en Normandie, jusqu’aux confins de la Bosnie-Herzégovine. C’est même une pierre d’angle de sa vie de femme, d’épouse et de mère.

« De l’âge de 5 ans jusqu’à 15 ans, j’ai fait de l’ACE, avec notamment de nombreux camps Triolos. J’ai continué ensuite par la JOC pendant 10 ans où j’ai été fédérale, puis à l’ACO dont je fais partie du comité de secteur. En 2008, lorsque mon fils Luc a eu 6 ans, avec mon mari Olivier, nous avons créé un club sur Fécamp dont je suis responsable depuis 15 ans, et en 2017, j’ai pris la présidence de l’association départementale du Havre.

En parallèle de cet engagement, je fais partie de l’équipe paroissiale de préparation au mariage. Militante syndicale depuis une vingtaine d’années, je m’investis au conseil de section, au groupe action sociale et au comité de rédaction du journal. J’apprécie d’aller sur le terrain pour aller à la rencontre des agents dans les centres médico-sociaux. Je suis également adhérente à Artisans du Monde et au collectif Solidarité Bosnie-Herzégovine mais aussi, dans un autre registre, présidente du club de fitness de mon village !

Je souhaite apporter ma pierre à l’édifice pour que l’ACE puisse continuer à vivre et que les enfants grandissent et s’émancipent grâce aux valeurs et aux convictions véhiculées par le mouvement. Je souhaite enfin sortir de ma zone de confort en étant au contact d’autres adultes motivés. »


Anne Linwa

Anne a 37 ans et vit à Villenave d’Ornon en Gironde. Son parcours personnel singulier l’a conduite à être particulièrement attachée à la valer de la fraternité qu’elle souhaite vivement développer au sein du mouvement et faire expérimenter toujours plus aux enfants des clubs.

« Croyante et baptisée dans l’Église protestante évangélique, j’ai découvert par les circonstances et rencontres de la vie l’action catholique en passant par l’Action catholique ouvrière dont je fais partie d’une équipe depuis 2018 et du Comité départemental depuis 2022. Par ailleurs, je suis bénévole dans une association qui s’appelle le Coffee Bus 33, qui propose une halte-répit de jour dans un bus aménagé. La halte est ouverte à tous, le public est en grande partie composé de personnes en situation de fragilité, parfois sans-abri. Je vais parfois aux services religieux, cependant les bâtiments religieux, souvent, ne sont pas accessibles à mon compagnon en fauteuil roulant ce qui limite notre assiduité. Nous participons de notre mieux aux évènements fraternels de notre région, notamment ceux qui sont organisés à la Maison diocésaine de Bordeaux dont les locaux sont adaptés.

Même si je n’ai pas de club pour le moment, je suis engagée en tant qu’administratrice de l’ACE de Gironde (secrétaire et co-trésorière). Je me suis attachée à l’Action Catholique des Enfants, à sa proposition d’éducation populaire qui me parle beaucoup ainsi qu’à ses moyens d’action uniques dans le monde chrétien. De plus, j’ai tout appris du monde associatif en ayant l’honneur de servir le mouvement et je trouve juste de rendre un petit peu de ce que j’ai reçu, j’apprécie d’apprendre et de me former au sein de cette association fraternelle. Enfin, les rencontres que j’ai pu faire en tant que bénévole de l’ACE et celles qui restent à faire me motivent à tenir mon engagement et m’engager un peu plus. »


Hugo Vandamme

À 44 ans, Hugo est l’heureux papa de deux enfants de 4 et 10 ans dont l’aînée est en club ACE et vit à Lille où il travaille comme coordinateur d’un dispositif d’insertion. Militant syndical et politique, ancien élu municipal à Lille, il est particulièrement investi sur les questions de l’économie sociale et solidaire et de l’éducation populaire. Il accompagne également localement la JOC, dont il a été permanent national, et participe à de nombreuses rencontres de la Mission Ouvrière ou de l’ACO.

« Je suis convaincu que l’action catholique est la meilleure interprétation de l’apostolat des laïcs. Je considère l’ACE comme un moyen pertinent et efficace pour permettre à des enfants de s’éveiller, s’impliquer dans la société, de découvrir Dieu et de développer leur foi. À l’heure où l’Église et les mouvements cherchent à se renouveler, à évoluer pour toucher et fidéliser des personnes qui ne sont pas en Église, j’aurai à coeur de participer et de modestement contribuer aux réflexions stratégiques permettant à toujours plus d’enfants de vivre cette expérience unique qu’est l’ACE ! »

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