Le 1er novembre est la fête de la Toussaint, c’est-à-dire la fête de tous les saints. Dans cette fête, l’Eglise reconnaît qu’au-delà des personnes qu’elle a béatifiées ou canonisées, il y a bien des personnes qui sont saintes qui n’ont pas été portées à sa connaissance. La Toussaint nous rappelle donc que la sainteté pour tous, c’est possible !!!
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église met à l’honneur tous ceux qui, de leur vivant, ont incarné l’Evangile. Cette fête catholique de la Toussaint a d’abord été au VIIe siècle pour le souvenir des martyrs de la foi chrétienne. Au XIe siècle, cette fête a été étendue à tous les saints. A cette époque déjà, la Toussaint était suivie d’une commémoration des défunts. Il s’agit pour les fidèles de se réjouir de toutes ces personnes qui ont été saintes et qui sont désormais au Ciel. Le lendemain, ils prient pour que tous les autres défunts soient également en paix, au Ciel.
La Toussaint fait partie des grandes fêtes chrétiennes qui sont également des jours fériés en France.
La sainteté pour tous, est-ce possible ?
Le martyrologe, c’est-à-dire le livre qui contient la liste des saints, des martyres et de bienheureux reconnus par l’Eglise contient 40 000 personnes. Mais la liste ne demande qu’à être allongée par nous tous !
Pour être saint aux yeux de Dieu, nul besoin d’être canonisé ! Dieu « veut que nous soyons saints et il n’attend pas de nous que nous nous contentions d’une existence médiocre, édulcorée, sans consistance », affirme le Pape François. Nous sommes tous appelés à la sainteté. La sainteté, ce n’est pas exceller dans une matière ni faire tout parfaitement. C’est vivre avec Dieu et augmenter son amour pour les autres afin de Lui ressembler le plus possible. Rendre service, pardonner aux autres, aider à réconcilier des personnes qui se sont disputées, etc.
Il n’y a pas d’âge pour être saint !
La sainteté, un truc d’adulte ? Non, bien au contraire ! Jésus dans l’Evangile nous dit qu’il faut être comme des petits enfants. « Ne croyez pas que le jeune âge soit un obstacle au chemin vers la perfection consommée, autrement dit la sainteté« , avait dit le Pape Pie XII, et bien des années auparavant son prédécesseur Pie X, avait affirmé : « Il y aura des saints parmi les enfants« .
La sainteté, ce n’est pas exceller dans une matière ni faire tout parfaitement. C’est vivre avec Dieu et augmenter son amour pour les autres afin de Lui ressembler le plus possible. Rendre service, pardonner aux autres, aider à réconcilier des personnes qui se sont disputées, etc.
Voici deux exemples d’enfants que l’Eglise a reconnus saint et « vénérable » :
Dominique Savio,
un adolescent italien, qui est mort à l’âge de 14 ans.
Il est né dans une famille modeste. Sa mère était couturière et son père forgeron. Ils ont eu neuf enfants. Dominique Savio aura mené une courte mais riche existence de bonnes actions. Il priait beaucoup et cherchait à réconcilier les personnes qui se disputaient.
Il avait fondé un groupe de jeunes, la Compagnie de l’Immaculée Conception, dans le but qu’ils s’encouragent les uns, les autres à devenir saints.
Vénérable Anne de Guigné
qui avait de belles qualités de cœur et était très droite.
Ce chemin est balisé par les nombreuses réflexions d’Anne qui nous montrent l’intensité de sa vie spirituelle, et par la multitude de témoignages de son entourage rapportant les efforts continuels qu’elle faisait pour progresser dans sa conversion. Elle prépara sa première communion avec une grande joie.
L’amour qu’elle a pour Dieu touche son entourage et elle amène à Lui de nombreuses personnes de son entourage : malades, pauvres… Elle vit, elle prie, elle souffre pour les autres. Elle ajoute systématiquement aux prières qui sont faites pour son rétablissement : « et guérissez aussi les autres malades ».
Elle meurt à 11 ans après avoir demandé à une religieuse : « Ma sœur, puis-je aller avec les anges ? – Oui, ma belle petite fille – Merci, ma sœur, ô merci ! »
Qu’est-ce qu’Halloween par rapport à la Toussaint ?
Halloween n’est pas une fête chrétienne, bien qu’elle tombe la veille de la Toussaint. A l’origine, c’était la fête de Samain, une coutume celtique répandue dans l’actuelle Grande-Bretagne et dans notre Bretagne française. Cela consistait en une rencontre festive entre les morts et les vivants et marquait la fin et le début d’une nouvelle année. Cette fête de Samain existait bien avant la venue du Christ. On croyait alors que les âmes des morts revenaient à la veille de la Toussaint.