Marie-Lise • Gironde, bénévole, membre du comité départemental

« J’ai réalisé combien il était important de connaître les autres cultures et de ne pas les juger sur des a priori non fondés.»

L’ACE depuis 22 ans représente pour moi une ouverture vers l’accueil de tous les enfants, quelles que soient leurs différences qui deviennent autant de richesses à partager.

Par exemple, grâce à la pédagogie du mouvement et à ses outils, j’ai préparé des enfants et des jeunes aux sacrements de baptême, à la première communion, la profession de foi, en lien avec la pastorale des jeunes de mon secteur pastoral. J’ai appris à organiser des marches de solidarité, à obtenir des dons solidaires, etc.

Les enfants sont sensibles à la façon dont on les accueille. Le sourire a représenté pour moi un vrai outil de communication. Ils ont besoin d’être écoutés, de jouer, d’être guidés dans le déroulement d’un jeu par un rappel des règles, de sentir qu’on leur fait confiance, d’être responsabilisé, de relever des défis, de rire, de se défouler, de se sentir respectés et aimés, d’avoir du temps, d’être valorisés…

« J’ai réalisé combien il était important de connaître les autres cultures et de ne pas les juger sur des a priori non fondés.» Personnellement, je vis à l’ACE une belle expérience de partage, avec les enfants, leurs parents, les responsables, les partenaires associatifs, l’Église… Beaucoup de rires et de joies partagées autour des jeux, des temps forts, des camps ! J’apprécie la démarche de don de soi au service des enfants, des responsables, qui ont le souci à certains moments de prendre du recul, pour toujours garder le sens profond de l’engagement et discerner les priorités dans leur propre vie.

Les valeurs profondément humanistes de paix, de joie et d’amour que sème l’ACE ont eu une portée véritable sur ma propre vie, c’est pourquoi j’ai eu envie de les partager à l’espace Vie-Foi de Lourdes l’été dernier. Cet espace a la particularité d’accueillir tout le monde : enfants et adultes, de tous horizons, roms, réfugiés irakiens, touristes hollandais, scouts, enfants en situation de handicap mental, pèlerins diocésains ou membres de services et mouvements d’Église… Cela nécessite de savoir s’adapter aux situations inattendues et parfois un peu étranges. La diversité des rencontres que j’y ai faites, la profondeur de nos échanges m’ont beaucoup apporté. J’ai par exemple réalisé avec les membres du CCFD-Terre solidaire à l’occasion d’une soirée débat sur l’Afrique, combien il est important de connaître les autres cultures et de ne pas les juger sur des a priori non fondés.

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